Au moment de la signature du contrat de bail, le bailleur souhaite avoir une garantie que les loyers seront toujours payés à temps. La solution souvent adoptée est la caution solidaire. Ainsi, en cas de non-paiement des loyers, il revient à la personne qui se porte garant du locataire de s’acquitter des impayés. Néanmoins, il existe d’autres alternatives à la caution solidaire.
Suggérer au bailleur de souscrire une assurance loyer impayé
Il arrive que la personne qui se porte garant du locataire mette un terme au contrat pour diverses raisons. Dans ce cas, le locataire doit trouver une autre solution pour rassurer le propriétaire. Dans le cas où il est impossible de trouver un autre garant, une première alternative est l’assurance loyer impayé. C’est un contrat d’assurance souscrit par le propriétaire bailleur qui lui offre la garantie du versement des loyers et de la prise en charge de votre expulsion si vous ne respectez pas vos obligations. Comme elle ne peut pas être mise en place par le locataire lui-même, vous ne pouvez que la suggérer à votre bailleur. Afin de le convaincre, vous devez assurer que votre dossier est éligible. En plus, vous pouvez lui proposer d’assumer le coût de l’assurance, un manque à gagner pour votre bailleur.
Demander la caution Visale proposée par Action Logement
L’État apporte également son aide pour permettre à tout un chacun de trouver un logement décent. Dans le cas où votre dossier n’est pas éligible à l’assurance loyer impayé, vous avez la possibilité de solliciter une caution Visale. Il s’agit d’une garantie proposée par l’Etat par l’intermédiaire d’Action Logement. Son principal avantage est sa gratuité. La caution Visale est ouverte aux jeunes de moins de 30 ans et aux plus de 30 ans se trouvant en situation de précarité. La garantie Locapass constitue une autre option, mais la couverture est moindre.
Recourir à la mise en place de caution bancaire pour la signature du bail
La caution bancaire est la dernière alternative à la caution solidaire pour une location immobilière. Néanmoins, elle ne doit être envisagée qu’en dernier recours. Plus contraignante et plus complexe, sa mise en place et son activation prennent généralement du temps. Ce qui ne convient pas en cas d’urgence. Pour l’accorder, votre banque va vous demander de l’argent en garantie, l’équivalent de 12 à 24 mois de loyer, pendant la durée du contrat de bail. De plus, peu d’établissements bancaires la proposent.